Réductions d’effectifs

« Suite à la suppression de trois postes sur six autorisés, le Centre de transfusion sanguine ne compte plus que trois médecins spécialisés permanents, qui ont atteint leurs limites physiques et mentales. Depuis de nombreuses années, ils dépassent largement le quota prévu de gardes, sans bénéficier des jours de repos et de congés payés correspondants.

Malgré les manifestations répétées des médecins et les nombreuses interventions du syndicat des travailleurs, le sous-effectif persiste, entraînant la grave maladie de l’une des trois médecins du Centre. Cela menace désormais l’arrêt des activités du département, avec des conséquences potentiellement graves pour l’ensemble de l’hôpital. »

La solution provisoire de l’administration hospitalière

« La solution proposée par l’administration hospitalière consiste en des transferts temporaires de médecins résidents d’autres départements de laboratoire déjà sous-effectués, ainsi que des services de médecine interne et de chirurgie de l’hôpital. Cependant, cela ne garantit pas le bon fonctionnement du département de don de sang, ce qui a conduit à la suspension des collectes de sang.

Le 16/01, sans préavis, le directeur de la 2e Autorité Sanitaire Régionale (YPE) a ordonné à un médecin senior du département de don de sang de l’hôpital de Nikaia d’effectuer six gardes à l’Hôpital Thriasio entre le 22 et le 31 janvier. Cela inclut un jour où elle est en congé approuvé et cinq autres où elle est programmée pour être de garde à Nikaia, conformément au planning officiel des gardes soumis depuis décembre. »

Des mesures rapides s’imposent.

« Nous demandons à ‘administration de la 2e YPE et à la direction politique du ministère de la Santé de prendre des mesures immédiates pour :

• rétablir d’urgence les trois postes vacants de médecins ;

• garantir un effectif suffisant au Centre de transfusion sanguine de l’hôpital Thriasio, avec des médecins permanents et tout le personnel nécessaire pour son fonctionnement.

Nous exigeons également l’annulation immédiate des « ordres » imposant à des médecins de l’hôpital de Nikaia d’effectuer des gardes à Thriasio, ainsi que la suspension de ces directives illégales, absurdes et autoritaires, qui dissimulent la véritable problématique et créent des pénuries dramatiques dans d’autres hôpitaux déjà sous-effectués. »

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