
13 mars 2025 : Le tribunal correctionnel d'Athènes a prononcé l'acquittement des 28 personnes arrêtées pour avoir occupé la faculté de droit de l’Université nationale d’Athènes en mai 2024, dans un acte de solidarité avec le peuple palestinien. Cette décision a été prise à l'unanimité par le juge et la procureure. Lors de leurs témoignages, les accusé.e.s ont rejeté les lourdes accusations et ont défendu leur participation à l'occupation : « À un moment où les universités de Gaza étaient réduites en ruines, nous avons estimé que c'était le moins que nous puissions faire ». « Le gouvernement grec a réagi de façon disproportionnée aux manifestations en soutien à la Palestine, ayant recours à une violence policière excessive », a affirmé l'avocate de la défense, Anny Paparrousou, à TPP. Sa collègue, Efi Mougaraki, a ajouté : « Les autorités universitaires devraient faire preuve de plus de discernement et de prudence lorsqu'elles signalent des étudiants pour des manifestations légitimes, et éviter d'impliquer la sécurité publique. Il est malheureux de voir les brigades d'intervention de la police à l’intérieur même de la Faculté de droit de l’Université nationale d’Athènes. »
Reportage de Nektaria Psaraki
Les 28 personnes arrêtées, principalement des étudiant.e.s et des militant.e.s internationaux, faisaient face à des accusations telles que la perturbation du service public, des dommages matériels, des violations des lois sur les armes et les fusées éclairantes, ainsi que le refus de se soumettre aux relevés signalétiques, selon le dossier de l’affaire constitué après le raid de la police violent à la Faculté de droit le 14 mai 2024. Le bâtiment était occupé depuis la soirée du 13 mai en signe de solidarité avec le peuple palestinien et pour exiger que l’Université nationale et kapodistrienne d’Athènes (EKPA) cesse ses collaborations avec des entreprises israéliennes impliquées dans le génocide.
Les accusations, qui ont finalement été abandonnées, reposaient sur l’idée que l’occupation avait perturbé le fonctionnement de l’université, que les slogans peints sur les murs constituaient des dommages matériels, et que les bâtons en bois trouvés dans un local fermé constituaient des armes. Les accusé.e.s étaient également poursuivi.e.s pour possession de fusées éclairantes et refus de fournir leurs empreintes.
Témoignage de la police : « Je ne me souviens pas d’avoir constaté de dégâts »
Le premier témoin de l’accusation, un agent de police, a témoigné que la police avait été appelée par un e-mail du doyen. Aux alentours de 6 heures du matin, des policiers de la brigade d’intervention OPKE, de la police anti-émeute (MAT) et de la sécurité publique, accompagnés d’un procureur, ont forcé l’entrée de la Faculté de droit en brisant la chaîne qui sécurisait l’entrée.
« Nous avons vu des slogans politiques sur les murs, comme “Libérez la Palestine”. Je ne me souviens pas d’avoir trouvé de dégâts, mais nous avons trouvé des slogans. Dans une pièce fermée près du hall d’entrée, nous avons découvert des bâtons en bois, des casques et des masques à gaz. Nous avons dû casser la serrure pour entrer », a déclaré l’agent.
Interrogé par la procureure, l’agent a admis qu’il n’y avait personne pour surveiller la porte verrouillée et qu’il ne se souvenait pas de la réaction des occupant.e.s lorsque la serrure a été brisée. « À ce moment-là, nous étions concentrés sur notre travail », a-t-il répondu. Lorsqu’il a été interrogé par la défense, il a confirmé que la police avait reçu un e-mail la veille indiquant que le bâtiment était occupé. « Lorsque nous sommes entrés, nous les avons trouvés dans le hall, et à côté se trouvait la porte verrouillée, que nous avons ouverte pour inspection », a-t-il dit.
Témoignage du gardien de sécurité : « J’ai trouvé le bâtiment impeccable »
Le gardien de sécurité de l’université a donné aussi un témoignage : « Le matin du 14 mai, l’université m’a appelé pour travailler. Lorsque je suis arrivé, je n’ai vu aucun dégât. Le bâtiment était impeccable, et j’ai signé après avoir vérifié les huit étages. » Lorsqu’il a été questionné sur la présence de masques à gaz, de fusées éclairantes et de bâtons, le gardien a répondu : « Parlez-vous de l’ancienne cantine ? Cet espace a été officiellement attribué aux étudiants il y a 15 ans et est géré par les syndicats étudiants. Lorsque je suis arrivé, son rideau était fermé. »
Il a aussi confirmé que l’accès n’avait jamais été bloqué pour le personnel ou les étudiants :
« Pendant toutes mes années ici, ils n’ont jamais empêché l’entrée aux étudiants, aux professeurs ou ou à moi. »
Les professeurs et le personnel témoignent contre l’action de la police
Les professeurs Aristotelis Tympas et Dimitris Karydas ont témoigné que tous les cours se sont déroulés en ligne sans perturbation et que l’opération de l’université avait été gênée non par les étudiants, mais par la police. « La présence de la police et l’usage disproportionné de la force nuisent véritablement à la communauté universitaire. Je pense que la police a agi sur la base d’informations erronées », a déclaré Karydas. Un autre membre du personnel a aussi confirmé que l’université restait souvent fermée en raison de décisions administratives et non en raison d’occupations étudiantes.
Les accusés : « C’était le moins que nous puissions faire »
Lors de leurs déclarations, les 28 accusé.e.s ont expliqué comment ils se sont retrouvé.e.s à la Faculté de droit, la plupart d’entre eux ayant assisté à un concert et à une manifestation à Propylea, suivant l’exemple des universités américaines. « Alors que les universités de Gaza sont en ruines, nous avons estimé que c’était le moins que nous puissions faire », ils et elles ont affirmé, soulignant leur participation à un mouvement de solidarité mondial. Ils ont également rappelé que l’EKPA avait signé un accord de coopération avec une entreprise israélienne de fibre optique, affirmant :
« Nous nous sommes réunis à Propylea pour exiger le retrait des entreprises qui exploitent nos diplômes pour perpétrer le génocide. »
Violence policière et abus de pouvoir
Les accusé.e.s ont nié toutes les accusations, alléguant des brutalités policières et des abus de pouvoir. Une étudiante a témoigné que les policiers l’avaient insultée lors de son arrestation, lui disant : « Retourne à Gaza. » Les militant.e.s étrangers ont rapporté qu’ils et elles n’avaient pas eu accès à des traductions lors des procédures, ce qui les a empêchés de comprendre qu’on leur demandait de fournir leurs empreintes. Une journaliste iranienne, arrêtée avec d’autres militants étrangers et ensuite détenue pour expulsion, a déclaré qu’en dépit de s’être identifiée comme journaliste couvrant le mouvement de solidarité étudiant, la police lui a confisqué son appareil photo et l’a arrêtée.
Le juge et la procureure prononcent l’acquittement
La procureure a soutenu la défense, arguant qu’il n’y avait pas de preuve pour étayer les accusations de perturbation du fonctionnement de l’université, puisque les cours ont continué en ligne, ni de dommages matériels, car aucun lien n’a été établi entre les accusés et les graffitis présumés. De plus, la possession d’armes a été écartée, les bâtons en bois étant rangés dans une zone que les accusés ne contrôlaient pas. L’accusation de résistance à la prise d’empreintes a aussi été jugée inconstitutionnelle. La procureure a recommandé l’acquittement, une décision que le juge a confirmée.
À l’annonce du verdict, la salle d’audience a éclaté en applaudissements et en chants de solidarité. Devant le tribunal d’Evelpidon, les soutiens ont continué à chanter en solidarité avec les accusés et le peuple palestinien.
L’avocate de la défense, Efi Mougaraki, a critiqué les autorités universitaires, affirmant :
« Les autorités rectorales devraient être plus prudentes lorsqu’elles signalent des étudiants pour des protestations légitimes et ne devraient pas impliquer la sécurité de l’État. Voir les forces de police à l’intérieur de la Faculté de droit est véritablement décourageant. »
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Αγαπητέ Evangel Greek, τα μεγαλύτερα εγκλήματα της ανθρωπότητας έγιναν στο όνομα της θρησκείας! Όπως η ισοπέδωση της λωρίδας της Γάζας από τον σιωνιστικό όχλο και η δολοφονία χιλιάδων χριστιανών και μουσουλμάνων Παλαιστινίων ακόμα και παιδιών από τους αφιονισμένους σιωνιστές Εβραίους πολίτες του κράτους του Ισραήλ. Το ερώτημά μου είναι σαφές : Είσαι διατεθειμένος να αφαιρέσεις ανθρώπινη ζωή στο όνομα της θρησκείας που πρεσβεύεις;
Μπανανία
Στα όπλα! Μας επιτίθεται η τέχνη! Και η ελευθερία.
Και τι θα απογίνει το παπαδαριό και οι συνένοχοι του, αν χάσουν τον πόλεμο εναντίον τους;
Ποιά "τέχνη" άνθρωπε?
Αυτο το άισχος στην Πινακοθήκη μόνο τέχνη δεν ήταν.
Το στοιχείο της αυτούπέρβασης, που σου ανέφερα και που χαρακτηριζε όλο Τον Μοντερνισμό (και τον σοσιαλισμό) , το κατανοησες?
Εχει η ασχήμια, η τερατομορφία, η κακία, η επίκληση του αδιαμόρφωτου εσωτερικού του ανθρώπου το στοιχείο της αυτοϋπέρβασης?
Αλλά, μετά σκέφθηκα, ότι τον όρο "αυτοϋπέρβαση" με βεβαιότητα δεν τον εχεις ξανακούσει στη ζωή σου. Στον μαρξισμό του πεζοδρομίου δεν υπάρχει.
Είσαι, βλέπω, φανατικός υπερασπιστής της ελευθερίας της τέχνης, αρκεί να αρέσει σε σένα.
Για να ηρεμήσεις, εδώ ένας πίνακας μη εκφυλισμένης τέχνης από τον αγαπημένο σου καλλιτέχνη. Καλή ...αυτοϋπέρβαση.
Και ξαναρωτώ, ξερόλα, πότε μίλησε ο Μαρξ για εκφυλισμένη τέχνη;
Η κοινωνία γνωρίζει μια χαρά ποιοί είναι οι τρύπιοι και οι παιδοβιαστές της υπόθεσης. Το έχει τύμπανο και αυτοί κρυφό καμάρι.
Όξω οι φασίστες!
ΝΑ ΤΑ ΣΚΟΥΠΙΔΙΑ.....ΟΛΟΙ ΕΣΕΙΣ ΒΕΒΑΙΩΣ-ΒΕΒΑΙΩΣ
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ναζι, σκατοψυχοι, φασιστες, δοσιλογοι, αμορφωτοι, ανιστορητοι, ανηθικοι, βλαμμενοι, ασχετοι, φλου, "ολα μεσα", αθεοι, αναρχοαπλυτοι, ψεκια, ορκ και τα παρομοια ουτων, αριστεροκομμουνια, κομμουνοσυμοριτες, κατσαπλιαδες, συνοδοιποροι, αναρχοαμπαλοι, σκατιαρηδες, κοτες, παρανοικοι, συγχυσμενοι, πανικοβλητοι, σε κατασταση αμοκ, τεμπελχαναδες, ρεμπεσκεδες, losers, good for nothing, κακοι, πονηροι, κενοδοξοι και μισαλοδοξοι, τσοκαρα, μουνοπανα και τα συναφη με αυτα, ανωμαλοι-λοατκι, μαφιες, λαμογια, ναρκομανεις, οχετοι, χαμαιτυπεια (μπουρδελα παει να πει), βοθροι, χυδαιοι, απολιτικ, ψυχανωμαλοι, μασονοι, σατανιστες, νεοταξιτες-WOKE, παλαιοταξιτες-χρυσαυγουλα, παλιοτομαρα, υπανθρωποι, ψευτες, κλεφτες, ανικανοι, σκουπιδια, πληρεις προκαταληψης, σκατενιοι και καθε αλλος..βλαμμενος!
ΚΑΙ ΡΩΜΑΙΟΥΣ 1
πλήρεις όντες πάσης αδικίας, πορνείας, πονηρίας, πλεονεξίας, κακίας, γέμοντες φθόνου, φόνου, έριδος, δόλου, κακοηθείας· ψιθυρισταί, κατάλαλοι, μισόθεοι, υβρισταί, υπερήφανοι, αλαζόνες, εφευρεταί κακών, απειθείς εις τους γονείς, ασύνετοι, παραβάται συνθηκών, άσπλαγχνοι, αδιάλλακτοι, ανελεήμονες·
ΑΥΤΟΙ ΕΙΣΤΕ ΟΛΟΙ ΕΣΕΙΣ !
Και οι "αντιρρήσεις" δεν αφορούν (υποτίθεται) την παράσταση την ίδια, αλλά την... αφίσα της!!
"Το ΄να χέρι νίβει τ΄άλλο και τα δυο το σύστημα".
η ελλάδα που αντιστέκεται, η ελλάδα που επιμένει,
κι όταν νομίζει πως προς το 2030 περπατά, βήματα προς το 1800 κάνει και δεν το καταλαβαίνει...
Χαίρω χαίρω φιλελευθεριά! Μας πήγες πίσω στο μεσαίωνα! Σαν την ειρωνεία και τον νεοφιλελέ δεν έχει!