Ce rapport scientifique a été rédigé par le professeur Thanasis Konstantopoulos de l’Université Aristote de Thessalonique. Il porte sur les causes de la boule de feu qui est apparue quelques fractions de seconde après la collision meurtrière entre deux trains à Tempé.

D’après ses conclusions, l’explosion qui a eu lieu 0,4 seconde après l’impact ne peut pas être liée aux huiles de silicone (PDMS) présentes dans les transformateurs. Bien que ces produits soient inflammables à très haute température, ils ne s’enflamment pas aussi rapidement, leur réaction chimique étant trop lente pour expliquer un embrasement aussi immédiat. Ces éléments ont été relayés par une chaîne de télévision et partagés en ligne par l‘expert technique Vasilis Kokotsakis.

Mercredi matin, l’avocat Antonis Psaropoulos, qui a perdu son enfant lors de la tragédie, s’est rendu au bureau du juge d’instruction pour faire le point sur l’avancée de l’enquête. Dans une déclaration au site larissanet.gr, il a jugé important que ce rapport soit désormais versé officiellement au dossier, rappelant qu’il avait déjà été mentionné dans les conclusions de l’Agence hellénique d’enquête sur la sécurité aérienne et ferroviaire (EODASAAM).

Selon lui, ce nouveau développement pourrait ouvrir la voie à des poursuites pénales contre certains responsables de Hellenic Train. Il estime également que des cadres du ministère des Transports et des Infrastructures pourraient eux aussi être inquiétés dans un avenir proche.

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