Lors d’une réunion avec les députés de son parti, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a vivement critiqué l’attitude de l’opposition et de certains médias, les accusant de vouloir dissimuler la vérité sur la tragédie ferroviaire de Tempé.

« Ce n’est un secret pour personne que cette réunion intervient à l’issue d’une période politiquement difficile, marquée par un choc profond dans l’opinion publique : celui de la tragédie de Tempé », a déclaré Mitsotakis.

« La propagande de l’opposition et de certains médias a semé la confusion chez de nombreux citoyens. Il est temps que la vérité reprenne ses droits », a-t-il affirmé, en dépit des mobilisations massives survenues ces dernières semaines pour dénoncer les tentatives de dissimulation de la part du gouvernement.

« Plus les faits remontent à la surface, plus on se rend compte qu’il y a eu une tentative délibérée de manipuler l’opinion et de cacher la vérité. Certains ont exploité la douleur des familles pour servir des intérêts politiques à court terme. Mais l’heure des comptes approche », a-t-il poursuivi.

Il a également mis en garde contre les théories du complot « qui peuvent s’enraciner et peser lourdement sur l’opinion publique ».

Sur les élections, le Premier ministre a été clair : « Le scrutin aura lieu en 2027, comme prévu, à la fin du mandat. Et nous le remporterons, avec moi en première ligne, et, pourquoi pas, avec encore plus de députés, si nous y croyons. C’est ce que l’intérêt national exige aujourd’hui. Le pays a besoin de stabilité dans un contexte de grande incertitude. »

Appelant à l’unité et à la cohésion au sein du parti, il a souligné :

« Notre devoir est de répondre de manière argumentée aux attaques de l’opposition, de déconstruire ce discours du rejet systématique. Nous devons avoir une parole unie. Aucun ministre ne doit considérer son ministère comme son propre royaume, et aucun député ne doit placer ses ambitions personnelles au-dessus de nos valeurs communes. Ce sont notre programme et nos principes qui nous guident, le reste vient après. »

Il a aussi précisé que les désaccords au sein du parti ont leur place, tant qu’ils sont exprimés ouvertement :

« Il y a une différence entre une opinion divergente et une forme d’introspection stérile qui nous plombe. Cette dernière n’est pas acceptable. »

« Chacun peut avoir des ambitions légitimes, mais le nombre de portefeuilles ministériels reste limité. »

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