« Ce tir de grenade visait clairement à faire du mal »—L’Association des Photojournalistes de Grèce appelle à manifester contre l’attaque policière sur Marios Lolos
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L'Association des Photojournalistes de Grèce (EFE) appelle à une manifestation le vendredi 31 janvier 2025 à 12h, devant le ministère de la Protection du Citoyen. L’EFE deposera une plainte concernant la blessure du photojournaliste Marios Lolos par les forces de la police lors de la grande manifestation pour la catastrophe de Tempé, le dimanche 26 janvier. La blessure de Lolos, ainsi que l'agression d’autres journalistes par la police anti-émeute lors de la couverture du rassemblement, s’ajoutent à la liste croissante de photojournalistes victimes de violences policières.
L’EFE affirme son soutien à chaque journaliste et appelle les syndicats et associations de la presse à se joindre à la manifestation.
Marios Lolos, en particulier, a été touché par une grenade assourdissante sur la place Syntagma, qui a frappé sa tête avant d’exploser.
À propos de l’incident, Lolos a déclaré : « Ce tir de grenade visait clairement à faire du mal – je risque de perdre l’audition. »
« J’ai été frappé à la tête par une grenade assourdissante. Heureusement, je l’ai vue arriver, j’ai tourné la tête et elle m’a percuté sur le côté. En conséquence, j’ai subi des lésions à l’oreille et des ecchymoses. Mon audition s’est détériorée et, si elle ne s’améliore pas avec le traitement à la cortisone, je pourrais avoir besoin d’un appareil auditif », a expliqué le photojournaliste.
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Lolos est convaincu que la grenade a été lancée intentionnellement, qualifiant cet acte de meurtrier : « Les grenades assourdissantes ne doivent pas être lancées en l’air », a-t-il insisté.
« Les photographes sont constamment victimes de violences par es forces anti-émeutes », a-t-il poursuivi. « Ils ne veulent pas que nous documentions la violence démesurée qu’ils exercent sur les manifestants, ni leur mépris flagrant des règles d’engagement. Dimanche, ils ont poursuivi et aspergé des familles ; c’est la réalité. Et c’est pour cela qu’ils ne veulent pas que nous les photographions. Ils considèrent les appareils photo comme des armes mortelles. »
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