
La catastrophe ferroviaire de Tempé qui a coûté la vie à 57 personnes, a mis en évidence des défaillances majeures dans les systèmes de sécurité des chemins de fer grecs et a donné lieu à de nombreuses allégations de dissimulation. Malgré les avertissements répétés des cheminots, les améliorations nécessaires en matière de sécurité n'ont jamais été mises en œuvre, et les enquêtes ont depuis révélé des interférences politiques, des preuves manquantes et une possible contrebande de carburant sur le train de fret. Deux ans plus tard, des manifestations de masse, de nouvelles découvertes médico-légales et batailles juridiques continuent d'alimenter les demandes de justice et de responsabilisation.
La gestion de chemins de fer en Grèce
Avant de retracer les événements de la catastrophe de Tempé, il est essentiel de comprendre la structure de la gestion des chemins de fer en Grèce, ainsi que la répartition des responsabilités entre les différentes entités :
L’OSE (Société des chemins de fer helléniques) est l’organisme public responsable des infrastructures ferroviaires en Grèce. Jusqu’en 2017, sa filiale TRAINOSE était en charge des services de transport. Cependant, dans le cadre des engagements pris par la Grèce auprès de ses créanciers dans les plans de sauvetage financier, TRAINOSE a été privatisée et rachetée par la compagnie ferroviaire publique italienne Ferrovie dello Stato Italiane (FSI), qui fonctionne selon des critères économiques de gestion privée. L’OSE est resté public et continue d’administrer les infrastructures ferrées. En 2021, TRAINOSE a été rebaptisée Hellenic Train et gère aujourd’hui les services ferroviaires en Grèce sous la propriété de l’État italien.
28 février 2023 : une catastrophe ferroviaire révélatrice d’un système défaillant
Dans la nuit du 28 février 2023, le train de passagers Intercity 62 de Hellenic Train, transportant 350 passager.e.s, principalement des étudiant.e.s, a quitté Athènes en direction de Thessalonique. Pendant 12 minutes, il a circulé sur la mauvaise voie avant d’entrer en collision frontale avec un train de fret de la même compagnie à 23h21.
L’impact et la violente explosion qui a suivi ont causé la mort de 57 personnes et fait des dizaines de blessés. Selon les survivant.e.s, les secours ont tardé à arriver et les moyens déployés ont été insuffisants : peu d’ambulances, de personnel médical et de pompiers sur place. Plusieurs témoignages affirment même que le personnel envoyé sur place n’a pas pu intervenir dans l’opération de sauvetage, car cela ne relevait pas de ses qualifications.

Un chef de gare accusé, un système en cause
Le lendemain matin, le 1er mars 2023 à 11h20, le chef de gare de Larissa a été arrêté. Des responsables gouvernementaux et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis ont tenté de lui attribuer l’entière responsabilité de l’accident. Lors d’une visite sur les lieux de la tragédie, Mitsotakis a déclaré que la lumière serait faite sur les causes de la tragédie et a décrété un deuil national de trois jours.
Le 1er mars 2023, le ministre des Infrastructures et des Transports, Kostas Ach. Karamanlis, a démissionné, alors qu’il avait auparavant nié tout problème de sécurité sur le réseau ferré, allant même jusqu’à déclarer au Parlement :
« C’est une honte d’évoquer des problèmes de sécurité, et j’en ai honte. »
Dès les premières heures après la catastrophe, les autorités ont engagé le déplacement des wagons accidentés. Le 3 mars 2023, un contrôle sur site a été effectué par plusieurs responsables gouvernementaux, dont Christos Triantopoulos, alors ministre adjoint au Premier ministre, Ioannis Xifaras, secrétaire général aux Transports, et le Président du conseil régional de Thessalie, Kostas Agorastos. À l’issue de cette visite, une décision controversée a été prise : l’enterrement des débris sous des tonnes de terre, un processus qui a soulevé de nombreuses questions sur la volonté de préserver des preuves.
Des alertes ignorées
Dès le 3 mars 2023, les syndicats de conducteur.rice.s de train ont dénoncé à nouveau l’absence totale de systèmes de sécurité, notamment le non-achèvement du contrat 717, qui devait moderniser les systèmes de signalisation et de télécommande sur l’axe Athènes – Thessalonique – Promachonas. Pendant des années, les cheminots avaient mis en garde le ministère des Transports, à travers grèves et mises en demeure officielles, sur les dangers liés à l’état du réseau ferroviaire.
Le contrat 717, signé en 2014, prévoyait un budget de 41 millions d’euros et une mise en œuvre en deux ans. Selon les experts, si le système de télécommande avait été fonctionnel, la collision aurait pu être évitée. Cette révélation a déclenché une vague de manifestations à travers le pays, avec pour slogan un message clair :
« Les privatisations tuent »
Élections et enquêtes judiciaires
Lors des élections législatives de mai 2023, le parti au pouvoir, Nouvelle Démocratie (ND), est arrivé de nouveau en tête avec 41% des voix. Malgré le scandale, Kostas Ach. Karamanlis a été réélu député dans la région de Serrès, sans être reconduit à un poste ministériel , dans le gouvernement Mitsotakis formé après les élections.
En juin 2023, le Parquet européen (EPPO) a demandé au gouvernement grec d’enquêter sur d’éventuelles responsabilités pénales de deux anciens ministres des Transports. Puis, en décembre 2023, 23 personnes n’ayant aucune fonction politique ont été inculpées pour fraude et abus de confiance dans le cadre du contrat 717 lié aux systèmes de sécurité ferroviaires.
En août 2023, l’Association des familles des victimes de la catastrophe de Tempé a déposé une mise en demeure contre le Président du conseil régional de Thessalie, Kostas Agorastos, exigeant qu’il s’explique sur le recouvrement du site de l’accident.
L’accident de Tempé n’a pas seulement mis en lumière les graves lacunes du réseau ferroviaire grec, mais aussi les tentatives d’échapper aux responsabilités politiques. Malgré les protestations massives et les enquêtes en cours, les familles des victimes et de nombreux.euses citoyen.ne.s continuent de réclamer vérité et justice pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.
En février 2024, le procureur du tribunal de première instance de Larissa a engagé des poursuites pénales contre Kostas Agorastos pour manquement à ses obligations, en lien avec le remblayage du site de l’accident. L’ancien préfet a été renvoyé en justice dans le cadre d’une enquête préliminaire après une plainte déposée à l’été 2023 par les proches des victimes de la tragédie. Cette plainte visait également toute personne responsable, avec l’argument que le remblayage aurait pu altérer les preuves sur le lieu de l’accident.
Kostas Agorastos a nié toute responsabilité, affirmant qu’il n’avait pris aucune décision concernant ce remblayage. « Ce n’était pas ma décision », a-t-il déclaré, selon un reportage de la télévision publique ERT. Il a également précisé que les véhicules envoyés sur place pour le recouvrement l’avaient été à la demande des pompiers et de la police.
La commission d’enquête parlementaire
En novembre 2023, une commission d’enquête parlementaire a été créée sous le titre : « Commission d’enquête parlementaire sur l’accident de Tempé et tous ses aspects connexes ». La présidence de cette commission a été confiée au député de la ND, Dimitris Markopoulos. Son attitude envers les témoins, les proches des victimes, ainsi qu’envers les député.e.s membres de la commission, a été vivement critiquée. Par ailleurs, huit membres de cette commission ont par la suite été nommés secrétaires d’État.
La commission d’enquête a également été critiquée pour ne pas avoir convoqué des témoins clés, comme Kostas Genidounias, président du syndicat des conducteur.rice.s de train, qui avait pourtant alerté à plusieurs reprises, par des mises en demeure et des grèves, sur le danger imminent d’un accident mortel. De même, Philippos Tsalidis, DG de TRAINOSE, entre mars 2016 et septembre 2021, n’a pas été entendu. Or, dans sa lettre de démission, il avait déjà mis en garde contre de graves problèmes de sécurité et des retards dans la mise en œuvre des travaux.
Le 22 février 2024, Tsalidis a témoigné devant le juge d’instruction de Larissa et affirmé que l’ancien ministre des Transports, Kostas Ach. Karamanlis, était au courant de l’état du réseau ferroviaire. Lorsqu’il a été interrogé sur la situation du réseau sous sa direction, il a déclaré qu’il n’y avait pas de suivi des trains en temps réel, qu’il était impossible de voir leur circulation en fonction de leur direction, que le système GSM-R ne fonctionnait pas et que, bien que des systèmes ETCS aient été installés, ils n’étaient pas opérationnels en raison de l’absence d’un système de signalisation complet.
Les travaux de la commission d’enquête ont été clôturés le 10 mars avec l’adoption du rapport officiel de la Nouvelle Démocratie, qui a conclu que l’accident était dû à une « erreur humaine ». Le rapport indique que « le règlement général de circulation a été violé à sept reprises, entraînant ainsi cet accident ferroviaire tragique ». Il ajoute que « tous les témoins ont confirmé que si les disposition du règlement général avaient été strictement respectées, l’accident ne se serait pas produit ».
Le rapport a également affirmé qu’aucune tentative de dissimulation n’a eu lieu et que les interventions sur le site de la collision ont été décidées par les autorités compétentes pour permettre l’évacuation des trains endommagés.
Un an après l’accident, le 29 janvier 2025, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a reconnu, dans une interview télévisée sur Alpha TV, que la commission d’enquête sur Tempé n’avait « pas été le meilleur moment du Parlement ». Cette déclaration est intervenue dans un climat de tensions, juste après les grandes manifestations du 26 janvier 2025.
Révélations importantes et tensions politiques
Un article publié le 24 mars 2024 a révélé que, après l’accident, deux enregistrements de conversations entre le chef de gare et des conducteurs à Larissa avaient été montés et diffusés publiquement pour renforcer la thèse de l’erreur humaine. En revanche, selon l’analyse de l’Université polytechnique nationale d’Athènes (EMP), l’enregistrement original remis à la justice n’avait subi aucune altération, manipulation ou suppression de données du système d’enregistrement de l’OSE.
Le 26 mars 2024, les partis de l’opposition : PASOK, SYRIZA, Nouvelle Gauche et Cap sur la liberté ont conjointement déposé une motion de censure contre le gouvernement en lien avec la catastrophe de Tempé. Lors du vote, après trois jours de débats, 141 députés ont voté en faveur de la motion (comprenant les partis qui l’avaient déposée ainsi que La Solution grecque, les Spartiates, le Parti communiste grec et le Mouvement démocrate patriote – Victoire), tandis que 159 députés, principalement de la Nouvelle Démocratie, ont voté contre.
L’opposition a unanimement accusé le gouvernement de chercher à dissimuler la vérité sur la tragédie, tandis que le Premier ministre Mitsotakis a répondu qu’« aucune instruction de dissimulation n’avait jamais été donnée ». Un moment marquant du débat a été les applaudissements répétés des député.e.s de la Nouvelle Démocratie envers l’ancien ministre des Transports, Kostas Karamanlis, lors de son intervention.
En janvier 2025, la publication du rapport de Vasilis Kokotsakis, expert technique mandaté par les familles des victimes, a ravivé de fortes réactions et entraîné des manifestations de grande ampleur. En synchronisant les enregistrements audio des téléphones des victimes avec les images vidéo du moment de la collision, le rapport a conclu que de nombreuses victimes avaient survécu à l’impact mais étaient mortes à cause de l’incendie.
Origine de l’incendie : l’explication officielle remise en question
Concernant les causes de cet incendie et de la boule de feu de 80 mètres de haut qui a suivi la collision, les pompiers, après une inspection ordonnée par le juge d’instruction auprès de la cour d’appel de Larissa Sotiris Bakaimis, ont conclu dans un rapport publié le 15 avril 2023 que l’incendie avait été causé par la fuite et l’inflammation des huiles de refroidissement siliconées (Bayer Baysilone M60) des trois transformateurs des électromoteurs, après leur rupture. Cette explication avait été immédiatement adoptée par le Premier ministre Kyriákos Mitsotákis, qui, le 21 mars 2023, soit seulement 20 jours après l’accident, avait qualifié toute autre hypothèse de « théorie du complot ».
Cependant, le 9 février 2024, des analyses réalisées par le Laboratoire général de chimie de l’État ont révélé la présence de substances comme le xylène, le toluène et le benzène, connues pour provoquer une inflammation instantanée en présence d’une étincelle. Ces substances sont souvent utilisées illégalement pour la fraude au carburant. Cela a relancé la discussion sur la possibilité d’une cargaison illégale d’hydrocarbures volatils transportée par le train de fret, qui aurait déclenché l’incendie et causé la mort de nombreuses victimes. L’opinion publique s’est alors tournée vers les déclarations précoces du Premier ministre, l’accusant de dissimuler la responsabilité des trafiquants de carburant.
Le 3 février 2025, des scientifiques de l’université de Gand, qui enquêtaient sur la catastrophe, ont conclu qu’un réservoir de 3,5 tonnes de liquides inflammables non déclarés se trouvait dans le premier wagon du train de marchandises.
Tout au long de ces révélations, de nombreuses manifestations ont eu lieu, rassemblant syndicats, étudiant.e.s, lycéen.ne.s et autres organisations. Parmi les actions symboliques, les noms des victimes ont été peints en rouge devant le Parlement. Le 11 octobre 2024, un concert organisée par l’Association des familles des victimes de Tempé s’est tenue au Stade panathénaïque, rassemblant plus de 45 000 personnes, selon la police, et diffusée en ligne en tant qu’événement de protestation.
Remblayage du site de l’accident et pressions politiques
Le 31 janvier 2025, un nouveau rapport de l’expert Vassilis Kokotsakis, dénoncé une contamination et une altération du site de la catastrophe, ainsi que des négligences et des actions criminelles ayant biaisé l’enquête officielle. Les familles des victimes ont exigé de savoir qui avait ordonné le remblayage du site de la collision, accusant le ministre adjoint au Premier ministre, Christos Triantopoulos, d’en être l’instigateur. Ce dernier a nié avoir donné un tel ordre.
Le 30 janvier 2025, un reportage de Mega TV a révélé que des policiers chargés de la protection du site avaient affirmé, dans leurs témoignages, avoir subi des pressions de la part de membres du gouvernement pour autoriser le remblayage de la zone.
Face à ces nouvelles révélations et à la pression des grandes manifestations du 26 janvier 2025, les partis d’opposition ont exigé, le 5 février 2025, la création d’une commission d’enquête préliminaire pour examiner la responsabilité de Triantopoulos. Le gouvernement a finalement accepté cette demande.
Une mobilisation qui force le gouvernement à nuancer son discours
La publication des enregistrements a conduit à l’une des plus grandes mobilisations de ces dernières années en Grèce, le dimanche 26 janvier 2025, à l’appel des familles des victimes. Des centaines de milliers de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s dans toutes les villes du pays sous le slogan « Je n’ai pas d’oxygène », une phrase issue des enregistrements audio des victimes juste avant leur dernier souffle.
La couverture télévisée des manifestations par la télévision publique a été sévèrement critiquée. Les représentants des employés de l’ERT ont dénoncé une minimisation extrême des événements, tandis que l’opposition a réclamé la démission de sa direction. L’ERT, qui dépend du bureau du Premier ministre, a rejeté ces accusations, les qualifiant de « distorsion inacceptable de la réalité ».
Le 29 janvier 2025, après la grande mobilisation, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a révisé ses déclarations sur les « théories du complot », affirmant : « Avec ce que je sais aujourd’hui, évidemment, je n’aurais pas dit ce que j’ai dit à l’époque. ». Interrogé sur la raison pour laquelle il s’était précipité à tirer des conclusions, il a répondu : « Parce que j’étais absolument certain à ce moment-là. Parce que c’est ce dont m’avaient assuré les parties impliquées : Hellenic Train, en réponse à une question posée au Parlement, les pompiers, l’OSE. En revanche, an plus tard, j’ai dit que toutes les possibilités restaient ouvertes. Par conséquent, je suis moi aussi intéressé à savoir s’il y avait une cargaison illégale. »
Cependant, il a refusé d’admettre qu’il avait commis une erreur et a assuré qu’il ne démissionnerait pas.
Des images censées clore la polémique relancent le débat sur la cargaison du train
Le 7 février 2025, l’avocat représentant la société privée de Interstar Security, responsable de la surveillance du réseau ferroviaire et de la sécurité des installations, Vasilis Kapernaros, a annoncé qu’il avait présenté une vidéo au juge d’instruction auprès de la Cour d’appel de Larissa. Cette vidéo montre le train de fret dans des tunnels quelques minutes avant la collision frontale avec lntercity dans la nuit du 28 février 2023. Aucune cargaison illégal n’est visible dans les trois premiers wagons, ce qui a conduit des membres du gouvernement et des journalistes proches du gouvernement à déclarer que ces images mettaient « fin aux théories de dissimulation ».
Les experts judiciaires mandatés par le juge d’instruction auprès de la cour d’appel de Larissa pour examiner les vidéos, ont conclu dans leur rapport (Larissa, 13 février 2025) que bien que le train de fret soit bien celui impliqué dans l’accident et qu’aucun chargement illégal ne soit visible sur les images, ils ne peuvent pas se prononcer sur l’authenticité des vidéos. Un rapport du laboratoire de la police grecque est attendu pour vérifier leur authenticité.
L’abandon du rail : un rapport accablant
Le 27 février, le rapport de l’Agence hellénique d’enquête sur la sécurité aérienne et ferroviaire (EODASAAM) révèle de graves erreurs criminelles et omissions ayant conduit à l’accident. L’absence d’un organisme fonctionnel d’enquête sur les accidents en Grèce a entravé une investigation adéquate. Le contrat 717 qui prévoyait la modernisation de la signalisation et de la télécommande a été abandoné, laissant les systèmes de sécurité inachevés. Le rapport a mis en évidence une surcharge de travail et une formation insuffisante des chefs de gare, un manque d’entretien préventif, un sous-effectif et un sous-financement. Ila également indiqué que les trains ne sont pas conçus pour supporter des collisions à des vitesses supérieures à 36 km/h, mais circulaient à 160 km/h, même dans des zones sans signalisation, ce qui a causé la mort de la plupart des victimes lors de l’impact. Il a conclut qu’il est probable qu’un carburant inconnu ait été présent, mais qu’il ne peut être identifié en raison du remblayage. L’agence a détecté la présence de xylène et a exclut l’hypothèse que l’incendie ait été causé par l’équipenment technique et le matériel roulant.
Deux ans après, une grève nationale pour les victimes de Tempé
En réponse à un appel des familles des victimes, une grève nationale a été déclarée le 28 février 2025, avec des rassemblements prévus dans toutes les villes du pays pour marquer les deux ans de la catastrophe. Des partis d’opposition, des mouvements, des organisations, des syndicats de travailleur.euse.s, des fédérations de divers secteurs ainsi que des associations étudiantes et lycéennes ont massivement répondu à l’appel. La mobilisation devrait dépasser l’ampleur de celle du 26 janvier, la police annonçant des « mesures de sécurité draconiennes », avec « des policiers partout, y compris parmi les manifestants ».
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