La Confédération Générale des Travailleurs Grecs (GSEE) alerte une fois de plus sur la recrudescence des accidents mortels sur le lieu de travail, fustigeant l’inaction persistante des autorités.

Deux nouveaux décès viennent alourdir une liste déjà bien trop longue : un ouvrier de 65 ans a été écrasé par une presse à laver dans un hôtel à Rhodes, tandis qu’une femme de 59 ans a perdu la vie à Santorin, victime d’un lit mural escamotable.

« Ces drames ne sont pas des cas isolés », déclare la GSEE. « Ils s’inscrivent dans un contexte d’intensification du travail à l’approche de la saison touristique, où les mesures de sécurité sont trop souvent reléguées au second plan. »

Malgré les alertes répétées, le gouvernement continue de faire la sourde oreille. La confédération réclame l’ouverture immédiate d’un dialogue social tripartite sur les conditions de santé et de sécurité au travail, jugeant la situation « intenable ».

« Des mesures concrètes et préventives doivent être mises en place sans délai », martèle le syndicat. « Les responsables ne peuvent plus continuer à fermer les yeux. »

Selon la GSEE, le nombre de morts et d’accidents liés au travail ne cesse de croître depuis plusieurs années. La dernière période quadriennale constitue même, selon elle, un « triste record » jamais atteint en 25 ans, « qui rappelle des contextes que l’on croyait révolus ».

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