Il convient de rappeler que la création de l’État d’Israël s’est faite sans la proclamation parallèle d’un État palestinien, comme le prévoyaient pourtant les accords internationaux. Cette décision a entraîné le déplacement massif de la population palestinienne, un épisode connu sous le nom de « Nakba ». Soixante-dix-sept ans plus tard, des militant.e.s pro-palestinien.ne.s parlent d’une « nouvelle Nakba » pour décrire la campagne génocidaire d’Israël qui est cours sur Gaza.

« Je suis fier qu’Israël soit un allié de la Grèce. C’est un pays que j’admire énormément et, de loin, notre partenaire le plus solide à l’international », a déclaré Adonis Georgiadis.

Il a poursuivi :

« Cette guerre doit cesser immédiatement. Et pour que cela se produise, le Hamas doit libérer tous les otages. Si cela arrive et qu’Israël continue malgré tout, je serai le premier à dire qu’Israël va trop loin. Mais tant que les 58 otages israéliens ne sont pas relâchés, rien ne changera. »

Concernant le Hamas, il a ajouté :

« Le Hamas gouverne Gaza. Il a été élu, et je n’ai pas vu les habitants tenter de le renverser. Il ne faut pas non plus oublier les scènes de liesse à Gaza après l’attaque du 7 octobre contre Israël. »

Ces déclarations interviennent alors que l’Organisation mondiale de la santé alerte sur le fait que 2,1 millions de Palestinien.ne.s à Gaza sont menacé.e.s de mort en raison de la situation humanitaire dramatique.

______________________________________________

Recherchez-vous des actualités depuis la Grèce présentées sous un angle progressiste et différent des médias dominants ? Faites un don mensuel ou annuel pour soutenir TPP International dans sa mission de fournir un journalisme indépendant en français. Ne laissez pas les voix progressistes grecques disparaître.

Pensez à préciser « TPP International » et votre numéro de commande comme motif du paiement.