« Alors que beaucoup remettent en question la Justice, j’ai une double responsabilité de protéger ses fonctions. Cela concerne aussi la protection de notre démocratie dans son ensemble », a déclaré Kyriakos Mitsotakis lors de son entretien avec le quotidien Kathimerini.

Il a ensuite abordé les derniers développements de l’affaire, soulignant que les experts judiciaires qui enquêtent depuis le début ont conclu qu’il n’y avait pas de réservoirs de cargaison inflammable à bord du train de fret. « Il ne reste plus que la confirmation finale des vidéos par la police grecque. Si leur authenticité est validée, alors toute la théorie de la ‘cargaison illégale’ — et les accusations de ‘dissimulation’ — seront définitivement réfutées », a insisté le Premier ministre.

Mitsotakis a ensuite denoncé « l’exploitation de la tragédie de Tempé à des fins politiques » en lien avec l’implication de l’ancien président du Parlement, Konstantinos Tasoulas, et a souligné que « notre pays a besoin de vérité et de sérieux ».

« Lorsque les institutions sont remises en question – du Parlement à la Justice, jusqu’au Président de la République lui-même – cela cache des véritables dangers. Les règles et les limites sont fragilisées, ce qui mène à une ‘jungle sociale’. Et nous savons bien que ce sont les plus vulnérables qui en paient le prix en premier, car c’est la loi du plus fort qui prévaut. »

Il a accusé l’opposition de se livrer à une « protestation aveugle », qui, selon lui, s’est transformée en un « tumulte bruyant et sans direction ».

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