Les six individus arrêtés suite à un incident survenu à la Faculté de droit ont été libérés sous contrôle judiciaire. Ils contestent toutes les accusations et dénoncent un ciblage injuste de la part de la police.

Après leur audition, ces six personnes ont été remises en liberté avec plusieurs restrictions. L’incident date du 30 avril, lors d’un événement organisé à la Faculté de droit de l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes, où un chercheur avait été blessé lors d’une attaque dans une salle de cours.

Parmi les conditions imposées figurent une interdiction de quitter le territoire, une obligation de se présenter deux fois par mois au commissariat, ainsi qu’une interdiction d’approcher la victime et certains lieux de l’université, à l’exception des espaces où les mis en cause suivent leurs cours.

Les accusations portent sur plusieurs chefs : un crime grave et huit délits. Le crime concerne des violences volontaires graves, tandis que les délits incluent notamment la constitution de groupe criminel, la perturbation du service public, des actes de violence illégaux, la désobéissance, ainsi que le port et la possession d’armes.

Les mis en cause réfutent ces accusations, affirmant qu’ils n’ont pas participé à l’attaque et qu’ils se trouvaient à la faculté pour un autre événement. Ils dénoncent également ce qu’ils considèrent comme une mise en cause ciblée de la part des forces de l’ordre.

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