Selon Voria.gr, la tension est montée en milieu de journée lorsque la police a pénétré dans l’espace appelé « Steki Fysikou », réinvesti dans la matinée. Cette intervention s’inscrit dans une série d’opérations similaires menées récemment dans plusieurs villes du pays – de l’évacuation du squat « Evangelismos » à Héraklion, en Crète, à celle de l’espace « Exostrefis » dans le quartier athénien d’Exarchia.

Plus tôt dans la journée, les forces de l’ordre s’étaient déjà massées devant le bâtiment de la Faculté des sciences, suite à la réoccupation du Steki Fysikou par des étudiant.e.s et d’autres personnes solidaires. Lorsque la police est intervenue, les étudiant.e.s ont protesté contre l’intrusion, ce qui a rapidement fait monter la tension. Les policiers ont alors fait usage des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène à l’intérieur du campus. Selon ThessToday, ils étaient également équipés d’outils pour forcer les chaînes installées sur les portes du bâtiment occupé.

Selon SKAI, la situation s’est calmée au fil de la journée. Les étudiant.e.s sont resté.e.s rassemblé.e.s devant la faculté, et aucune arrestation parmi les personnes venues en soutien n’a été signalée.

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