D’après les dernières données publiées par Eurostat, la Grèce enregistre, une fois de plus, la durée hebdomadaire de travail la plus élevée de l’Union européenne. En 2024, les salarié.e.s grec.que.s travaillent en moyenne 39,8 heures par semaine, devant la moyenne européenne qui s’établit à 36 heures. Suivent la Bulgarie (39 heures), la Pologne (38,9) et la Roumanie (38,8). Ces chiffres englobent à la fois les emplois à temps plein et à temps partiel.

Par rapport à 2023, la situation en Grèce est restée inchangée, tandis que la moyenne de l’UE a légèrement reculé, perdant 0,1 heure de travail par semaine.

Parmi les pays européens hors UE, seule la Serbie affiche une durée hebdomadaire plus longue encore, avec 41,3 heures de travail en moyenne.

À l’opposé du classement, les Pays-Bas enregistrent la semaine de travail la plus courte (32,1 heures), suivis par le Danemark, l’Allemagne et l’Autriche, tous trois à 33,9 heures.

Certaines branches d’activité restent particulièrement exposées à de longues durées de travail. En 2024, l’agriculture, la foresterie et la pêche arrivent en tête, avec une moyenne de 41,2 heures réelles par semaine, suivies de près par les secteurs de l’extraction minière (38,8) et de la construction (38,7). À l’inverse, les heures les plus faibles sont relevées dans le travail salarié au sein des foyers (26,7), l’enseignement (31,9), ainsi que dans les arts, les loisirs et la culture (32,9).

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