« Je suis en politique depuis de nombreuses années, et je n’ai jamais vécu quelque chose de semblable. L’opposition porte une énorme responsabilité—toute l’opposition. SYRIZA, en particulier, a adopté de manière honteuse ces allusions à un incident tragique. Un homme est mort. Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé. Il a été enterré aujourd’hui. Et pourtant, on laisse entendre que le gouvernement—et moi personnellement—sommes derrière cela. Je veux envoyer un message clair, ici et maintenant, et je vous remercie de me donner cette occasion. J’ai un devoir aujourd’hui. Ma responsabilité première est de maintenir le cap de notre pays dans ces temps extrêmement troublés. C’est mon engagement, et je le tiendrai », a-t-il ajouté.

Mitsotakis faisait référence à l’affaire de Vasilis Kalogirou, un homme de 39 ans retrouvé mort le 17 février 2025. Son décès a déclenché une confrontation politique entre le gouvernement et les partis d’opposition. Kalogirou était le fils de Sofia Apostolaki, cheffe du Parquet près la Cour d’appel de Larissa, une juridiction impliquée dans les enquêtes judiciaires sur la catastrophe ferroviaire de Tempé. Ce lien a alimenté la controverse et intensifié les tensions politiques autour de l’affaire.

Mitsotakis avertit que des décisions cruciales attendent l’Europe face à la crise en Ukraine

Concernant les récentes discussions entre les États-Unis et la Russie sur la guerre en Ukraine, auxquelles l’UE n’a pas participé, Mitsotakis a déclaré : « J’ai souvent parlé de la nécessité pour l’Europe de sortir de la léthargie géopolitique et économique dans laquelle elle est malheureusement plongée depuis un certain temps. Malheureusement, les récents développements et cette différence d’approche avec les États-Unis nous obligent non seulement à regarder la vérité en face, mais aussi à agir rapidement et à mettre en œuvre des décisions que nous débattons depuis longtemps. »

« Maintenant, avec les derniers développements en Ukraine, le moment est venu de prendre des décisions. Je pense que le prochain Conseil européen—qu’il s’agisse de la réunion ordinaire ou d’un éventuel sommet extraordinaire avant celui de mars—sera l’un des plus cruciaux. Nous y serons appelés à approuver et à façonner des propositions de la Commission européenne qui nous permettront enfin de faire face à ces défis. Nous ne devons pas rester de simples spectateurs des événements mondiaux ; nous devons aligner notre puissance économique sur notre empreinte géopolitique”, a-t-il conclu.

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