« L’attaque contre le journalisme était préméditée. Le plan de couverture d’une telle manifestation, par une chaîne censée offrir une information continue, ne comprenait qu’une seule équipe de télévision sur place et un journaliste », ont souligné les employé.e.s d’ERT.

« La plus grande manifestation de ces dernières années n’a été évoquée que brièvement dans le journal télévisé de midi, 37 minutes après son début, sans aucune image du lieu du rassemblement. »

Les employé.e.s expliquent que, malgré les milliers de citoyen.e.s à Athènes, dans d’autres villes grecques et à l’étranger, exigeant justice pour les 57 victimes de la catastrophe ferroviaire de Tempé à travers des manifestations pacifiques, la direction des informations d’ERT aurait réduit l’ampleur de ces voix en traitant l’actualité de manière superficielle, ce qui ne peut pas être ignoré.

En réponse, la direction d’ERT a défendu sa couverture, affirmant avoir respecté les normes éthiques et fourni un reportage précis et fiable sur les manifestations. Elle a rejeté les accusations des employé.e.s en les présentant comme une manipulation de la réalité, précisant que la mission d’ERT n’est pas de servir des agendas politiques, mais de proposer un journalisme professionnel et rigoureux. Elle a réaffirmé son engagement envers l’éthique journalistique et son devoir de servir le public grec sans être influencée par des intérêts extérieurs.

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