Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a reçu à Athènes la commissaire européenne en charge de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés de capitaux, Maria Luís Albuquerque. L’occasion pour lui de se féliciter une nouvelle fois de la trajectoire économique du pays. Un discours résolument optimiste, pourtant difficile à concilier avec la réalité du quotidien en Grèce, où les indicateurs restent alarmants sur plusieurs fronts : coût de la vie insupportable, pouvoir d’achat en berne, et temps de travail parmi les plus longs d’Europe.

« La Grèce a définitivement laissé derrière elle les années difficiles », a affirmé le chef du gouvernement, vantant les progrès accomplis, la reprise économique globale et le renforcement du secteur bancaire. Il a toutefois reconnu que des défis persistent, notamment pour faire circuler davantage de capitaux vers l’économie réelle. Il a évoqué en particulier le soutien aux entreprises start-up, l’accès au crédit immobilier et la modernisation du secteur bancaire.

Maria Luís Albuquerque a, de son côté, rappelé que sa dernière visite en Grèce remontait à 2016, en plein cœur de la crise.

« Nous avons traversé des moments très difficiles ensemble. C’est donc encourageant de voir que l’économie a repris des couleurs, en particulier dans le secteur financier, qui faisait face à des obstacles majeurs », a-t-elle déclaré.


 

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